« Né en 1961 à Saint-Denis de La Réunion, Christian Jalma dit Floyd Dog est un artiste pluriel. Plasticien, musicien, poète, orateur, archiviste, prophète (…) »
Cette présentation par la philosophe de l’art Aude-Emmanuelle Hoareau, dit la diversité des modes d’expression de Christian Jalma, alias Floy Dog. Aude-Emmanuelle comme beaucoup d’autres chercheur.e.s, vidéastes, plasticien.n.e.s s’est nourrie de la parole de cet « artiste pluriel ». Des personnes dont la pratique est ancrée sur l’île de La Réunion, comme des visiteurs de passage, le duo curatorial Le peuple qui manque, le programmateur de films et historien du cinéma Olivier Hadouchi, DUUU Radio, la commissaire d’expostion Julie Creen, entre autres, ont recueilli sa parole.
Mais pour en faire quoi ?
De quoi cette forme d’attention est-elle le signe ?
Il ne nous semble pas qu’au moment d’un échange avec Floy Dog la parole se distribue comme lors d’une discussion entre personnes du même milieu culturel, du même monde, il y a bien un côté « prophète » chez Jalma, qui fait que notre relation à lui n’est pas dans une commune mesure.
Pythie ?
Christian Jalma préfère se qualifier de « nénène ».
L’artiste est en contact avec les esprits d’une mythologie qu’il serait trop simple de qualifier de produits de sa seule personne, et d’un autre côté, on se risquerait à l’idéologisation si on les qualifiait d’expressions de l’âme « réunionnaise ».
Vous pouvez accéder ci-dessous à une vidéo d’une rencontre avec Floy Dog, dans les locaux de l’association LERKA.
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