QUI SOMMES-NOUS ?

Qui sommes nous ?

DEKLIK est l’espace numérique d’APILab, l’unité de recherche de l’Ecole Supérieure d’Art de La Réunion (ESA La Réunion). Ce projet en ligne a été initié par Aude-Emmanuelle Hoareau, philosophe de l’art et anciennement enseignante d’esthétique à l’ESA La Réunion.

L’espace numérique diffuse la revue d’APILab, MAGMA.

DEKLIK donne également accès aux travaux des chercheurs de l’unité de recherche de l’ESA La Réunion, APILab.

DEKLIK vise ainsi à présenter une actualité et une histoire de l’art en général, ainsi que les avancées de la recherche en pratique, théorie et histoire de l’art, en partant des spécificités du prisme de lecture réunionnais.

L’équipe de l’unité de recherche APILab est composée d’enseignants chercheurs de l’ESA Réunion, de chercheurs associés et d’étudiants de second cycle affiliés aux axes de recherche d’APILab.

Pour sa structuration, l’unité de recherche bénéficie depuis 2018 d’une subvention du ministère de la culture.

Cédric MONG-HY

Cédric Mong-Hy est enseignant et chercheur à l'ESA Réunion. Docteur ès Lettres, il a étudié à l'Université et aux Beaux-Arts de La Réunion. Il pourrait se définir comme chercheur indisciplinaire ou philosophe-artiste. Il a publié un essai et plusieurs articles sur et autour de Georges Bataille, ainsi que sur des domaines variés aux frontières des sciences humaines et naturelles. Il a participé régulièrement à des projets artistiques, notamment en compagnie de Jean-Baptiste Farkas dans le cadre de la Biennale de Paris. Avec une approche "diagonale" (Caillois), "complexe" (Morin), il examine aujourd'hui trois paradigmes convergents : l'île, la survie et la piraterie. Ces recherches historiques, anthropologiques, littéraires, artistiques et philosophiques sont depuis peu accompagnées d'une recherche en biologie, avec un chantier qui demande "en quoi le champignon est-il un hacker ?"

Cristof DÈNMONT

Le travail de Cristof Dènmont ressemble à un reﬂet farceur de la peinture ﬁgurative et abstraite. Les contrastes et les aplats de couleurs indiquent de façon sommaire la profondeur de champ tandis que les éléments qui composent le paysage semblent nous regarder avec le ﬂegme vaporeux de ceux qui n’ont plus rien à prouver. Cet effet de suspension et l’humour qui s’en dégage donnent la sensation d’évoluer dans l’œuvre comme dans un jeu de plateaux. Le spectateur peut avoir l’impression d’atterrir sur une planète où les grandes ﬁgures de la vie terrestre cohabitent de façon aussi surprenante, voire déroutante, que les clichés des cartes postales promettant de « bons baisers des tropiques ». Pourtant, derrière ces apparents raccourcis symboliques, se cachent une connaissance étendue de la peinture dont l’artiste pirate les codes et une réﬂexion piquante sur ce que l’humain considère comme lui étant proche ou étranger. Et d’un même geste, l’artiste soulève la question de l’appartenance et de l’appropriation des territoires et des concepts.

Esther HOAREAU

Les oeuvres d’Esther Hoareau engagent une réflexion sur les liens qui existent entre la Nature et l’Homme. Les vidéos, dessins, photographies, textes et performances mettent en lumière les différentes formes d’inscription du corps au sein de paysages (terrestres, célestes, marins, cosmiques). Avec une perspective à la fois poétique, facétieuse, spirituelle, philosophique et sensible, l’artiste s’empare du sublime : tout ce qui nous dépasse physiquement et conceptuellement. À la finitude de l’île, elle répond par l’échappée et par le détournement. […] Esther Hoareau met en oeuvre un imaginaire qui est en partie nourri de son expérience de l’île, de ses voyages (concrets et mentaux) et de son observation des paysages (de ses détails comme de son immensité). […] Une ambivalence entre la fascination et l’inquiétude s’immisce dans une grande partie de l’oeuvre d’Esther Hoareau. Ainsi, elle articule l’émerveillement, le réenchantement et la puissance, avec une part d’inquiétante étrangeté et d’inconnu.

Leïla PAYET

Chercheure associée à APILab, Leïla Payet travaille sur le « récit de fabrication » du territoire insulaire qu’elle habite. À partir d’un atlas de recherches contenant des réserves d’images et de données, elle compose des œuvres ouvertes et en dialogues. Celles-ci portent en partie sur ce que l’on nomme art « primitif » ou « exotique » et sur leurs modalités d’existences périphériques dans une pensée globalisée. Conçues comme des productions embryonnaires à partir d’un langage primaire, ses oeuvres s’élaborent comme « des ritournelles, des émissions graphiques, des jets de la pensée ». Chaque corpus, dont le central No statues/No statut, explore ainsi les procédés de fabrication d’une pensée, d’un discours ou d’une image, portant des questionnements sensibles sur les « processus de créolisation » intimement liés à la colonisation et à la décolonisation. Une oeuvre en travail, qui interroge nos « formes de voir » et soulève en creux une lutte pour la réhabilitation d’histoires, de langages et de territoires invisibilisés, contorsionnés, dépossédés. Leïla Quillacq, extrait de texte et entretien avec l’artiste, pour documents d’artistes La Réunion, 2020.

Mounir ALLAOUI

Vidéaste, critique de cinéma, docteur en Arts, spécialité études cinématographiques. - Son travail vidéo a été notamment présenté en Chine lors de la troisième (2013) et la quatrième (2017) Beijing Film Academy New Media Art Triennal ; à la Xème Biennale de La Havane (Cuba) lors de l’itinérance de l’exposition Latitudes terres du monde ; à l’Artothèque du département de La Réunion ; au FRAC de La Réunion ; au FRAC de Basse-Normandie dans la programmation « boucles d’or » (transat vidéo) ; ainsi qu’au Festival du Film d’Afrique et des îles (La Réunion, France) et au Festival International du Film d’Amiens (France).

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