Avec Le Meilleur Qroupe du Monde, (Soleïman Badat, Stefan Barniche, Sébastien Abadia, Esther Hoareau), Nina Sanchez, Mathilde Lauret, WESTPOINT (Alexandre Grondin, Raphaël Grondin, Kenny Toinette, William Pougary, Radjay Souprayenmestry, Mathias Armougom, Jonathan Potana), Gaël Marimoutou et Pierrick Grasland. Dans le cadre du Laboratoire de Recherche A.P.I. Arts Paysages et Insularité, de l’ESA Réunion, et de l’ARC Thriller et Paysage, nous avons organisé avec les étudiants une soirée sonore à l’école. Les étudiants volontaires ainsi que certains élèves du cours d’Informatique Musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional, ont pu proposer une oeuvre sonore, musicale ou en lien avec la perception auditive.
En tant qu’enseignante responsable de l’axe et de l’ARC et artiste, j’ai également proposé une selection de pièces musicales avec mon groupe. Le titre de cet évènement est emprunté à Gilles Deleuze dans L’image-temps* et ses réflexions sur la fracture visionnaire du cinéma de Federico Fellini et de Michelangelo Antonioni. «Qu’est-ce qu’on peut faire quand il n’y a plus rien à faire ?» Les approches ont été dans des réflexions autour de l’écologie, de précarité, de handicap et d’isolement, de violence et d’amour, d’humour, de générosité, de spiritualité. Nous avons tenté d’offrir des situations optiques et sonores pures. L’évènement était public, nous avons eu plus de 100 personnes présentes. Le budget utilisé a été de 1500 euros.
Le Conservatoire à Rayonnement Régionale a participé par un soutien technique, le Kabardock a fourni la sonorisation, l’éclairage et la présence de deux techniciens, la Ville du Port a fourni une partie de la scène et Brandon Gervara a fourni l’autre partie. Jean-Pierre Filain et Yannick Chane Fui ont installé la scène et les plantes.
Esther Hoareau, Février 2020.
*1985, Éditions de minuit